Ce dimanche matin, 8.30, le rendez-vous était fixé devant la gare d'Aubagne. Jeff Catteaux est venu nous saluer avant de nous laisser partir à 11 unités, en direction du Camp du Castellet via Cuges.

Au Camp direction Signes jusqu'au croisement et à droite vers le circuit avant d'en faire le tour et de rentrer. C'était le message et s'il n'a pas été compris par tout le monde c'est qu'il a mal été émis. Récit de Thierry le Valeureux qui s'est retrouvé en galère mais a gardé le sourire :

"Vous êtes tous partis comme des pets de lapin sur une toile cirée, après le rond-point du camp, mais le trou a été fait et je n’ai pas pu le combler (alors que je roulais aux alentours de 50 km/h, des alentours fort respectables, tu en conviendras).

J’ai récupéré Sandrine sur le chemin, elle était en délicatesse avec son dérailleur, elle s’est mise dans ma roue et on a appuyé jusqu’à la patte d’oie. À gauche ? À droite ? Personne en vue. On monte en direction du circuit… on vous attend à l’entrée du circuit… personne. S’ils étaient passé par là, ils auraient fait demi-tour au rond point !

Comme tu avais soumis l’idée de revenir par La Ciotat, on pensait que vous étiez descendus par le Beausset pour récupérer le bord de mer et revenir par le Pas de Belle Fille, mais que nenni ! Comme de plus mon téléphone était sur mode silencieux… je n’ai pas entendu ton appel.

Descente jusqu’au Beausset, [coup de fil de Christian expliquant la méprise à Sandrine qui a entendu son portable, elle] puis remontée vers le Camp par la montée interminable du Beausset, en prenant garde de ne pas nous faire percuter par les motards inconscients et les automobilistes imprudents. On rencontre Christian, Sylvie et Bruno qui étaient venus à notre rencontre [3 vaillants guerriers désignés volontaires pour cette mission difficile]. On continue la remontée dans les courants d’air (quelqu’un aurait pu fermer la porte tout de même !)

Qu’est-ce qu’on fait ? on va en direction du Grand-Caunet ? Non, non, non ! Tout droit ! Les jambes commencent à piquer (merci le rythme infernal imposé à froid en début de sortie), il est l’heure de rentrer… on commence à sentir l’écurie et la douche chaude qui nous attend.

Descente de folie (pas à bloc, mais presque) jusqu’à Cuges, Sandrine est lâchée dans la remontée du col de l’Ange, puis la même Sandrine dans ma roue jusqu’à Gémenos et retour à la maison. Je n’ai pas encore regardé mes stats sur Strava… mais ça risque d’être rigolo !

Bon, personne n’a été largué en cours, on a roulé au moins à deux, personne n’était solo… Pour ma part, les prochaines sorties vont se faire plus rares… priorité à la marche et à la natation pour m’affûter pour 2018".

Oui, chez les cyclosportifs on aime bien les sorties mouvementées. Avis aux amateurs.

Bonne semaine à tous et portez vous bien.