Notre assurancetourix est rentré à bon port.

Je vous laisse déguster sa prose après cette superbe sortie et ce bon moment passé à l'ombre des platanes de Cotignac, accompagné d'un rosé "bien glace" et d'un bon moment de vie et de franche rigolade comme chaque dimanche matin, enfin que du bon quoi!

bon: 135km et 1300m de dénivelé quand même.

Suivra la complainte de Gilles, puis celle de Gégé. Il ne manque plus que cellede Jacky.

Francis

Amis cyclos bonjour,

Ce Dimanche matin à Cotignac,
Il y avait tous les "cracs".
Il ne manquait guère que l'ami "jack"
Et ceux qui se contentent de la "Sainte" par Saint Zac.
Cotignac, vous le savez, c'est la sortie de l'année.
Comme les autres, elle est de rosé bien arrosée;
Qui plus est cette année sur le compte de "gégé".
Elle y est d'autant plus appréciée
Que son rocher et ses façades sont dans "l'ocre rosé";
Et que sa végétation (platanes et cyprés) dans les verts dégradés.
Un "mariage" dont on peut difficilement se passer.
Nous ne sommes pas prêts d'y renoncer.
 
Francis.
(La polémique pour les cracs est ouverte)
 
La riposte de Gilles
La plume de Francis à décidée de ressortir 
Il y avait longtemps qu'elle n'avait pris l'air 
Cela a le mérite de me décrocher un sourire
Toujours saignant qui n'est  pour me  déplaire 
 
Quelle fut pas notre surprise 
Quand gégé sorti nouvelle monture 
Après quelques informations prises
Parti pour une virée annoncée dur 
 
Cotignac son rocher et ses couleurs 
Voilà notre belle destination 
Que certains ont préféré le lit et ses douceurs 
Les absents auront leur punition 
 
Une fois le nouveau partenaire arrosé 
Pour une fois la note pas trop salée 
Avec un bon rosé légèrement sucré 
Reparti finir cette belle journée 
 
que de poêtes dans cette section.
 
Enfin la complainte de Gérard
Francis mon cher Francis n'ayant point ton talent je te répond, malgré tout, avec toute mon affection ...

Certes il y avait des "cracs" ce dimanche mais je note aussi que quelques anciens manquaient à l'appel. 

C'est donc avec un certain trac que nous nous élançâmes, de peur de n'avoir point le niveau requis pour suivre une allure de chiens (lévriers !) sans devoir rendre l'âme au retour dans le vent qui, déjà, se faisait menaçant.

Néanmoins ce rosé tant espéré tout au long de l'aller, coula à volonté pour nous réconforter, une fois parvenus dans ce si beau village, qui malgré toutes ces pentes, comme chaque été venu, toujours nous enchante. 

Comme prévu, le retour venteux fut douloureux pour nos vielles jambes tordues !
En ce qui me concerne, ayant troqué mon vieux biclou, pour un coursier élancé, je fus surpris à l'arrivée d'être moins éreinté qu'à l'accoutumée.
Mais cette nouvelle acquisition, mon cher Francis, n’empêcha pas notre arrivée une éternité après nos champions. 
Du moins avais-je résisté à la tentation d'un retour véhiculé dans l'auto de notre dernier vaillant guerrier ... Alain, pour ne point le nommer. 

Satisfaits d'être parvenus au but, nous repensions à nos chers anciens qui avaient fait défection en nous promettant de réaliser, plein d'entrain, une nouvelle ascension le mercredi revenu, grâce à nos jambes fourbues, par tous ces chemins parcourus.
Jo  Dassin et son mariage princier ainsi qu'Anne d'Autriche et son enfantement royal sont désormais rangés pour l'éternité dans nos pensées. Nous les évoquerons au prochain été.

Affectueuses pensées mon ami.

Gégé