Dernière cyclo de la saison (oui, bon, il ne faut pas exagérer !), c’est la course locale. Cette année encore, je me suis décidée pour le 164km. Du VCA, pas grand monde sur le grand parcours. Heureusement qu’il y a Miren (avec son nouveau vélo), Moritz et Raphaël (deux matheux dans la région pour avoir participé à une conférence à Luminy la semaine d’avant : Clément, mon étudiant, est là aussi, inscrit sur le petit parcours). Dans le sas de départ “prioritaire”, on se retrouve avec Miren, Moritz et JJ (partant sur le 130km). J’aperçois Morgan aussi. Je croise Bruno qui partira pour le 93km (en essayant d’éviter les crampes apparues sur le 130km l’an dernier). Cinthia devait être dans le coin, ainsi que Thierry, mais pas vus au départ.

Ça part super vite au pied de la Gineste. Raphaël, qui participe à sa première cyclo, me double quasiment dès le début. J’essaie de suivre Miren, en vain. Tant pis, j’irai à mon rythme ! Moritz et JJ, je n’en parle même pas, ils sont devant ! Je roule un peu avec Paquita qui a terminé devant moi dans la caté à la Ventoux Sud deux semaines avant. Dans la montée de Ceyreste, un maillot du VCA : distribution de bidons... mais les miens sont encore quasi pleins. Pareil au Grand Caunet, après 1h25 de course : Noël fait le porteur de bidons. Pas d’arrêt non plus au premier ravito entre le Grand Caunet et le Camp du Castellet : je me fais doubler par un groupe de 5-6 coureurs dans lequel se trouve Bastien (il finira 2ème au scratch du petit parcours, chapeau bas !). 

Les jambes vont mieux qu’au départ, on attaque la montée à l’Espigoulier par Gémenos. Croisé un groupe avec le beau maillot du peloton OBI : ceux qui roulent avec moi sont jaloux que je sois reconnue ! Dans la montée, les premiers du 130km me croisent en descente : je reconnais le maillot du VCA ; c’est Bastien qui finira 4ème au scratch en 3h42, superbe perf ! Un peu plus tard, c’est Morgan, puis JJ. 2h40 après le départ, c’est enfin le sommet, et la descente vers la Coutronne. Petit arrêt au ravito de Plan d’Aups, renouvelé au retour, après la montée depuis St Zach (il est presque 13h, il faut manger un peu). Pas de crampes, tout va à peu près bien (enfin, comme après 110km et quelques mètres de dénivelé !).

La redescente sur Gémenos se passe super bien, sans voitures (route fermée jusqu’à 14h30). Mais bon, ce ne sont jamais les descentes qui posent problème ! Arrêt au ravito de Gémenos, presque pas utile, mais au point où j’en suis, ce ne sont pas une ou deux minutes qui changeront grand chose. Ensuite, col de l’Ange, les Bastides… et la nouveauté de l’année, le Pas d’Ouillier. Ça passe, pas très vite, mais ça passe. Il reste à descendre à Cassis, puis remonter par la Gineste. Plus grand monde sur la route, l’arrivée est proche. Je commence la montée, il n’est pas encore 14h30 (mais pas loin), heure officielle de réouverture de la route. Mais en fait, pas une seule voiture jusqu’au rond-point de Luminy. Dans la petite remontée vers le campus, je double Thierry bien à la peine après avoir fait la moitié du 130km avec des crampes dans les pieds.

Et c’est l’arrivée, 6h37 après le top départ : je retrouve Moritz (qui a bouclé les 164km en 5h09, avec des crampes dans la montée de St Zach et la perte d’un bidon), JJ (4h09 pour le 130km), Miren (6h14 pour 164km : 2ème de sa caté, 4ème femme), Raphaël (5h51 pour 164km et sa première cyclo), Clément (arrivé juste après la voiture balai du 93km, en 4h41 : chapeau tout de même pour le défi relevé, beaucoup se sont désistés !). J’arrive 2ème de ma caté (derrière Paquita !) sur 4, 7ème femme sur 10 arrivées, 224ème au scratch (sur 266 classés).

Belle journée avec moins de vent que l’an dernier, en roulant un peu moins seule sur la dernière partie. Mal aux pattes ce soir, mais c’était prévu !